13. L'infinie rencontre.
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13. L'infinie rencontre.
13. L'infinie rencontre
Un peu perdu, comme à l'orée du bois lorsqu'on attendait le soleil à droite et qu'on le découvre au-dessus de soi, éblouissant, avec ce fardeau de midi qui brûle aux épaules... Ainsi, désorienté dans la ville sombre et truffée, à tous les coins de rues, de fauves qui, pour se nourrir, répandent la mort, je t'ai rencontrée.
On croirait que pareils coups n'existent qu'au théâtre. On se trompe : l'amour de toi m'est entré dans le sang comme un coup de soleil. J'ai souffert du bonheur de le porter comme j'imaginais que souffre une femme au bord de l'enfantement. Mais à l'envers.
Au lieu de deux avec une, avec deux, nous fûmes l'amour seul. A travers ta présence j'ai reçu. Et même ce que j'essayais de te donner me revenait brûlant encore d'avoir été transmuté dans l'athanor de ton coeur indistinct du mien.
J'ai préféré cet or à toutes les monnaies de singe qui courent le pays. Dans son éclat, nous nous sommes recueillis. Dans son silence nos regards fusionnaient. Quelles perspectives neuves ! Quels sites exotiques ! Chaque phrase poussait autour des choses comme un liseron bleu autour d'un banal pan de mur.
Les ruines de nos souvenirs s'azuraient, le présent se colorait d'un bleu céleste. Nue en moi je te portais, mon blond résumé du paradis !
Un peu perdu, comme à l'orée du bois lorsqu'on attendait le soleil à droite et qu'on le découvre au-dessus de soi, éblouissant, avec ce fardeau de midi qui brûle aux épaules... Ainsi, désorienté dans la ville sombre et truffée, à tous les coins de rues, de fauves qui, pour se nourrir, répandent la mort, je t'ai rencontrée.
On croirait que pareils coups n'existent qu'au théâtre. On se trompe : l'amour de toi m'est entré dans le sang comme un coup de soleil. J'ai souffert du bonheur de le porter comme j'imaginais que souffre une femme au bord de l'enfantement. Mais à l'envers.
Au lieu de deux avec une, avec deux, nous fûmes l'amour seul. A travers ta présence j'ai reçu. Et même ce que j'essayais de te donner me revenait brûlant encore d'avoir été transmuté dans l'athanor de ton coeur indistinct du mien.
J'ai préféré cet or à toutes les monnaies de singe qui courent le pays. Dans son éclat, nous nous sommes recueillis. Dans son silence nos regards fusionnaient. Quelles perspectives neuves ! Quels sites exotiques ! Chaque phrase poussait autour des choses comme un liseron bleu autour d'un banal pan de mur.
Les ruines de nos souvenirs s'azuraient, le présent se colorait d'un bleu céleste. Nue en moi je te portais, mon blond résumé du paradis !
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