Plume inspiratrice

Plume inspiratrice

Dans l'ocre et le bleu mon amour est peint.
De chair et de ciel vivants se composent
Ses charmes. Ses mains avivent les roses
Qu'une ancienne grâce accorde à son teint.

Le vert de ses yeux incite au vertige.
Un flot de cheveux blonds jusqu'à ses reins
Cascade en donnant des airs souverains
À son corps cambré, droit comme l'Aurige

Sur son char delphique, ou comme à l'avant,
Haut sur l'éperon que la vague afflige,
La Victoire ailée affrontant le vent.

Osons l'avouer : je vole souvent
À cet Ange aimé une ample rémige
Blanche que, la nuit, j'use en écrivant...




(Pour combler l'agacement d'un manque d'inspiration momentané.)

Note pour la critique : ici "haut" est adverbe.

La critique sait faire la différence entre un adjectif qualificatif et un adverbe . En tout cas elle a beaucoup apprécié ce sonnet en décasyllabes. C'est un mètre qui te sied à merveille.

Je suis heureux que la critique soit excellente en grammaire, j'y fais toutes mes félicitations et j'y envoie ma reconnaissance pour son appréciation si peausitive.

Salsepareil a écrit:

Osons l'avouer : je vole souvent
À cet Ange aimé une ample rémige...

Une bien belle image !

Mais ce que tu crois dérober aux anges, tu verras que c'est un don de leur part.

Que voici un bon petit coeur chrétien : qui s'y serait attendu ? héhé !!!!