Sonnet rebelle

Je suis un sonnet mal foutu.
Sans ménagement, un dimanche,
Mon auteur, rimailleur têtu,
M'a jeté sur la feuille blanche.

Et j'avance, tout courbatu,
En demandant grâce à ce manche...
Malgré les coups, je vais, tortu,
Rêvant de saisir ma revanche.

Ce chieur d'encre aux airs pédants,
J'aimerais lui casser les dents,
Le rosser, l'éreinter sans trêve !

Ah ! Si j'étais moins pétochard,
Il prendrait un sacré coquard,
Ce cacographe qui m'achève !

Ce cacographe nous régale
Et ce sonnet, c'est du nanan
Il entrera dans les annales
( avec deux n évidemment)

Est-ce que "cacographe" c'est comme ministre ? Madame le cacographe ? Sinon, il y a quelque chose de suce pects dans ce sonnet - est-ce honnête ?
J'ai comme le sentiment qu'un coucougraphe aurait tendance à pondre dans le nid de Sa Gracieuse Myladité !

Ah j'oubliais : le quatrain de Pierrot, c'est du nanan !!!! Miam !

Superbissime et délirant, voilà de la poésie...

milady a écrit:
Malgré les coups, je vais, tortu,
Rêvant de saisir ma revanche.

Heureusement que nos sonnets n'ont pas les moyens de nous taper dessus, ils peuvent tout au plus nous hanter dans nos rêves nocturnes.

Sinon, nous serions sonnés ?